Des courts métrages pour sensibiliser à la maltraitance des personnes âgées
Dans une société où le vieillissement de la population soulève des questions sociales et éthiques importantes, ce projet de sensibilisation vise à changer le regard et les attitudes de chacun envers l’âge et le vieillissement, afin de prévenir les discriminations et la maltraitance envers les personnes âgées.
Le projet «Changeons notre regard sur la vieillesse» a fait partie des 23 projets retenus par le Fonds national suisse pour la recherche en 2018. Il a été conduit par la Haute Ecole de la Santé La Source, en partenariat avec l’Institut d’éthique biomédicale de l’Université de Bâle.
Sous la supervision des chercheures de La Source, spécialisées en gérontologie, et des réalisateurs Stéphane Goël (CH) et Mariana Otero (FR), des courts métrages ont été réalisés par des étudiants de l’ECAL (Ecole cantonale d’art de Lausanne) en Bachelor cinéma. Ces documentaires offrent des perspectives originales et sensibles sur le vieillissement, les relations intergénérationnelles et les risques de maltraitance et d’âgisme.
Les courts-métrages sont complétés par une brochure de sensibilisation pour le public et un guide pédagogique destiné aux enseignants et animateurs d’établissements médico-sociaux.
Dans le cadre du projet financé par le FNS, dix-huit projections gratuites ont été organisées dans des cinémas de Suisse romande et des régions de Bâle et Zurich. Certaines de ces projections ont réuni un public intergénérationnel composé d’élèves du secondaire II et des résidents d’établissements médico-sociaux. D’autres étaient destinées au grand public. Toutes les projections ont été suivies d’un débat avec les chercheurs. Sur la base de l’expérience collective du film, ces échanges ont permis aux spectateurs de questionner ensemble leurs représentations et attitudes envers le vieillissement et les personnes âgées.
Depuis 2020, le senior-lab reprend le flambeau pour continuer à faire vivre les films. Il organise, sur demande, des projections publiques ou privées, dans une optique de sensibilisation à l’âgisme.
Les films peuvent également être mis à disposition pour des actions de sensibilisation ou dans un cadre pédagogique, sous certaines conditions.